SUPERNATURAL - HEAVEN VS HELL
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


La guerre a commencé et n'est pas prête de se terminer.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 don't tell me it's over (castiel&genesis)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




don't tell me it's over (castiel&genesis) Empty
MessageSujet: don't tell me it's over (castiel&genesis)   don't tell me it's over (castiel&genesis) EmptyDim 20 Sep - 16:43

don't tell me it's over (castiel&genesis) 50207 don't tell me it's over (castiel&genesis) Minka027
« La première partie de la vie se passe à désirer la seconde ;
la seconde à regretter la première. »

    Alphonse Karr





Spoiler:

    La nuit était fraîche. Le silence régnait dans cette étrange petite forêt de Pittsburgh, seul le bruissement des feuilles troublait cette étonnante tranquillité. La vie avait quitté ces bois pour la nuit, demain matin elle reviendrait. Ce soir, seul le silence avait une réelle emprise sur cette forêt. Le silence et une petite humaine qui pressait le pas. Genesis Cartwright– mais appelez-la « maîtresse », ça lui fera plaisir – avançait d’un pas mal assuré en se frayant un petit chemin à travers les nombreux arbres (incroyable mais il y a des arbres dans cette forêt, j’vous assure que c’est vrai). La jeune femme venait de sortir de son travail, avec cinq dollars en poche pour toute fortune – on appelle ça aussi la joie des pourboires –, et elle avait eu la merveilleuse idée de couper par les bois pour rentrer chez elle. Alors qu’elle aurait aussi pu passer un quart d’heure de sa vie à parcourir à pieds les quelques kilomètres qui la séparaient de son appartement. Mais naaaaan, que nenni mon très cher ! La forêt, la nuit, c’est d’un rooomantique ! Théorie intéressante mais le seul problème, c’est que la romance à un, on appelle ça de la masturbation. Soit dit en passant, manque de chance, Genesis était justement seule. ( NB de la joueuse : hahaha Castiel amor de ma life, come on baïïïbii *OUT* ) Le bruit des feuilles et des petites branches qui craquaient sous ses semelles ne la rassurait guère. Bien au contraire. Elle était tentée de courir dans tous les sens pour évacuer son trop plein d’énergie. Etant une grande fan des films « Vendredi Treize », Genesis redoutait de se retrouver confronter à Jasooooon. (vous savez, le tueur zombie qui revient toujours à la vie, on sait pas comment ni pourquoi, mais il est toujours là... je vais conclure ça par un rire démoniaque, si vous l'voulez bien) Ou à la mère de Jason. La mère de Jasoooon à qui il manquait la tête… M’enfin, une tête volante c’est tout aussi horrible qu’un Jason armé. Bien que l’un fasse plus mal que l’autre.

    Pour être honnête, Genesis était terrifiée et elle aurait tout donné pour tourner les talons et partir en courant. Ceci étant dit, jamais elle ne l’aurait fait étant donné que c’était « une grande fille », elle n’allait pas flipper pour un Jason qui, de toutes manières, n’existait que dans les films. Ouaaais… Mais Freddy ? Freddy n’existe peut-être pas que dans la fiction. Et Chuckyyy ? Et… *mise en sourdine* Se prenant le pied dans une racine (foutue nature), Genesis trébucha et tomba lourdement par terre. Elle retint un gémissement de douleur : son jean s’était déchiré et son genou saignait. Un peu. Mais assez pour attirer Dracula. *taggle* Sous l’effet de la douleur, douleur faible mais existante, la jeune fille se mordit la langue et instantanément le goût âcre du sang envahit sa bouche. Eurk ; qu’elle était douée. Avec une élégance digne de la reine d’Angleterre, Genesis cracha à terre et s’essuya le menton d’un geste brusque. La jeune femme commençait vraiment à regretter d’être venue là. Elle aurait pu ne pas couper par les bois et, juste, marcher comme une dinde de noël dans les rues. A la lueur des réverbères. Ici, dans les bois, Genesis ne distinguait pratiquement rien. Elle était bien incapable de voir sur quoi elle mettait les pieds et sur quoi elle trébuchait. Se remettant debout, elle s’essuya rapidement le jean pour enlever chaque microtrace de saleté. Son débardeur rouge vif (rouuuuge de la passion, note la joueuse à l’adresse de son amor de sa life) avait quelques petites traces de terre dessus. « Et merde c'était mon préféré. » La vie est vraiment cruelle.

    Se remettant en marche rapidement, serrant son sac à main contre sa poitrine, Genesis s’arrêta soudainement lorsqu’elle s’aperçut qu’elle était dans une petite clairière. « Et galère » A vrai dire, ne possédant pas un bon sens de l’orientation, la jeune femme ne savait absolument pas où se diriger pour sortir de cette foutue forêt. Retenant un grognement de fureur, Genesis tourna les talons lorsqu’elle entendit un petit bruissement. Un petit craquement de branche. Des chaussures qui foulent la terre. La jeune femme poussa un hoquet de surprise et serra encore plus son sac contre elle, comme si cela pouvait l’aider en quoi que ce soit. G. ouvrit la bouche et poussa un hurlement à faire réveiller les morts. Lâchant son sac, elle s’enfuit et courut aussi vite que possible. Sa respiration devint sifflante et son cœur menaçait de lâcher sous l’effet du stress et de l’effort physique qu’elle était en train de fournir. Trébuchant un bon millier de fois, Genesis s’arrêta une nouvelle fois lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était de nouveau dans une petite clairière. Ce n’était pas celle qu’elle venait de quitter (quand même pas, ce serait con sinon). Mais maintenant, elle était à découvert. Elle poussa une longue plainte terrifiée lorsqu’elle entendit une branche craquer. Ecarquillant les yeux et tombant à terre, ses jambes ne pouvant plus la tenir debout, Genesis poussa un autre hurlement. – au cas où quelques montres ne l’auraient pas entendue –


      LITTLE GIRL. – « Part… partez, sales gnouuus ! »


    Vous savez ce qu’est un gnou ?


    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Castiel
    c a s t i e l .
      « and god sent them to stop it. »

Castiel


Messages : 204
Age : 32
Date d'inscription : 13/09/2009
|CÔTÉ COEUR| : I'm only the God's servent
|GROUPE| : Angels

|>MORE ABOUT ME|
|>Relationships|:

don't tell me it's over (castiel&genesis) Empty
MessageSujet: Re: don't tell me it's over (castiel&genesis)   don't tell me it's over (castiel&genesis) EmptyMar 22 Sep - 18:47

    GNOU : Nom masculin. Antilope d'Afrique, à grosse tête chevaline ornée d'une barbe et d'une crinière, qui effectue des migrations saisonnières en troupeaux immenses. Vive petit Larousse pour un renseignement aussi capital. A regarder de haut en bas, Castiel avait beau "avoir" l'air parfois de faire peur, il ne s'était jamais vu avec une tête chevaline, encore moins grosse et surtout encore moins avec une barbe et une crinière. Enfin, si une barbe naissante, de quelques jours, quelques petits points noirs qui grattent et qui piquent, rien de bien méchant et surtout rien à voir avec les têtes des gnous. Enfin bon, ça, notre pauvre Ange n'était pas capable de le dire, incapable d'argumenter contre le fait de se faire insulter de gnou, tout simplement parce que dans son extrême intelligence de type mort il y a des centaines et des centaines et des centaines d'années et puis reconverti en Ange, il ne savait pas ce qu'était un gnou et encore moins ce à quoi cette chose pouvait ressembler… tant mieux pour lui, parce qu'au fond, il n'en avait carrément rien à faire. A moins peut-être que les gnous aient des pouvoirs plus puissants que les siens qui pouvaient même rendre la mémoire à Dean Winchester sans risquer de le transformer en légume plus qu'il ne l'était déjà. Bref – les gnous, Castiel en avait carrément rien à foutre, qu'ils aient quatre jambes ou huit ou douze, ce n'était pas son affaire… Dieu avait fait preuve de créativité quand il avait peuplé son monde trop vaste, et voilà, les gnous en étaient les victimes. Enfin bref, WELL, revenons au sérieux des choses, il faudrait peut-être après tout ! En plein milieu d'une clairière qui semblait bien trop isolée pour être dans une forêt à proximité d'une petite ville, notre Angelot de Dieu – souvent préféré qui sait, c'est surtout grâce à Jimmy ça – se retrouvait figé, perplexe, debout quoique gardant toujours son air empli d'une contenance infaillible, le regard posé sur la jeune femme, celle qui était tombée toute seule sans aucune action extérieure que ce soit, et qui hurlait à la mort alors qu'elle était définitivement seule dans cette clairière… enfin, non, paradoxalement, pas seule, puisqu'il y avait Castiel… mais il n'allait pas la tuer, sauf si elle n'arrêtait pas de crier, mais ça c'était une autre histoire.

    En parlant d'autre histoire, celle de "qu'est ce que Castychou pouvait bien foutre là ?" en était aussi une belle, de question. Et là, j'aimerais vous répondre en vous fusillant du regard avec un air complètement "nan mais t'as fumé ?" et quelques airs de "ça tombe sous le sens" tout en vous disant "Bah quoi ? Il a forcément besoin d'un prétexte ?! u___u". Ange devenu récemment au bord de la dépression en constatant la personne qui tenait le Destin entier du monde sur ses épaules et son état végétatif presque avancé puisqu'il était vidé de toutes ses capacités qui faisaient de lui un chasseur, Castiel avait eu besoin d'une "pause". Dans la série, les parcs sont ces endroits de prédilection, et bah là, c'est la forêt, ce grand amas d'arbres qui s'enchaînent sans aucune suite logique, juste par l'action de la Nature, signe que Dieu a encore une influence quelconque malgré l'action de l'homme, endroit normalement reculé et silencieux, c'était là à présent que Castiel retrouvait ses sources… alignait surtout aussi ses idées… parce qu'il devait se creuser sans cesse la tête, chercher, rechercher, trifouiller un peu partout pour trouver un moyen de rendre au trop benêt Dean ses foutus souvenirs. Foutu venant du vocabulaire de l'écriteuse, Castiel ne se permettant jamais de tels mots, même dans ses pensées. Les bras ballants comme à son habitude, l'air tristement patibulaire et morne, comme à son habitude, le regard quoiqu'un peu crétin de celui qui ne comprend pas encore tout le grand mécanisme du monde humain, comme à son habitude, notre Angelot chéri était donc dans cette forêt, depuis de longues, très longues minutes dont il n'avait même pas idée du compte… quand on vit depuis sept cent ans, quelques minutes ne sont vraiment pas grand-chose, même si, dans le cas d'aujourd'hui, Castiel n'avait pas vraiment la possibilité de prendre son temps : il devait trouver une solution pour ramener Dean sur le devant de la scène et ce, illico-presto. Comme il le faisait remarquer à qui voulait bien l'entendre, Castychou savait beaucoup, vraiment beaucoup de choses sur les Winchester et les Anges se parlaient aussi entre eux, notamment de la fameuse Ruby, cette démone mystérieusement back from hell sans aucune égratignure et surtout avec la merveilleuse volonté d'aider le pauvre cadet Winchester à développer ses super pouvoirs pour se venger… et surtout, lui faisant boire son sang. Au fond, pourquoi est-ce que ça préoccupait tant Casty ? Tout simplement parce qu'il savait pertinemment que Sam serait un GROS problème qui serait ramené dans l'esprit de Dean en même temps que ses souvenirs, le déviant certainement énormément du chemin qu'il avait en principe à suivre… so, soit Castiel laissait couler et se contentait de trouver un moyen de rendre sa mémoire à Dean sans se préoccuper du reste qui pourrait arriver après, soit il s'occupait avant tout de faire le ménage des vermines qui dévieraient l'aîné Winchester de sa route toute tracée par les Anges et ce, avant de lui rendre sa mémoire. Hmmm… que de problématiques et bien peu de temps pour les peser toutes les unes après les autres. Bref.

    C'était donc pour réfléchir, thinking about it, se creuser la tête à fond, se donner la migraine, que Castiel s'était pointé dans cette forêt, déambulant – telle une nymphe gracieuse XD – dans cette calme forêt. Calme… jusqu'à ce qu'une folle criant et s'époumonant tout en courant comme une furie dans la forêt… sans même le voir, heureusement, sinan, il aurait presque pu douter de sa survie -___-'. Enfin, peut-être qu'elle avait été vraiment poursuivie par quelque chose, un démon, un vampire ou un bidule dans ce genre, visiblement, ça courrait souvent les rues ces derniers temps. Et puis, disons que Castychou aimait sauver la Création de Dieu, parce que ce n'était sans doute pas un hasard qu'elle passe à quelques dizaines de mètres de lui en hurlant à la mort pour alerter tout le monde à des mètres et des mètres à la ronde. Mais non, finalement, c'était juste une grande trouillarde, qui, par sa peur avait sans doute entendu des bruits, et vu des trucs bizarres. Alors que Castiel avait fait craquer une branche en marchant, elle était tombée à la renverse, visiblement paniquée à l'idée de se faire attaquer par une branche qui craque, ou un quelconque petit animal assez gros pour faire craquer une branchouillette tombée de son arbre. Tandis qu'il arrivait à la hauteur de la jeune femme, il s'était alors pris l'insulte monumentale du siècle du "gnou" dans la tronche, mais resta avec ce même air passif sur le visage, ne cherchant même pas à comprendre les paroles paniquées de celle qui était désormais au sol et visiblement incapable de se relever. Prenant son habituel ton de voix à la fois rauque et serein – tout le secret de Casty ça ! – l'Ange, dit quelques mots, histoire qu'elle ne crie plus, et surtout, qu'elle arrête de voir des menaces partout, ce serait peut-être préférable pour elle, à moins qu'elle ait envie de faire débarquer la moitié de la ville jusqu'ici… du moment que c'était pas des démons… enfin bref.

    « Il n'y a pas de "gnou" ici. Donc si c'était ça qui vous effrayait tant… il me semble que crier n'est plus très utile. »

    En parlant, il avait regardé le vide autour d'eux, qui était définitivement vide. Hormis eux deux, visiblement, il n'y avait personne par ici, pas un chat, pas une chouette et encore moins un démon. Alors cette fille était vraiment très parano, ou une stressée de la vie qui panique pour tout et rien, qui sait quelle option passait pour être la meilleure. Posant finalement son regard sur la jeune femme encore au sol, Castiel garda son air serein sur le visage, ses bras ballants, toujours l'expression typique Castiel-Columbo qui lui allait si bien… ou pas, qui sait.
Revenir en haut Aller en bas
 
don't tell me it's over (castiel&genesis)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SUPERNATURAL - HEAVEN VS HELL :: .:DO YOU LIVE IN PITTSBURGH ?:. :: 
NATURAL PARK
 :: LA FORÊT
-
Sauter vers: